dimanche 18 février 2018

Igherm ===> Talouine Aït Semgane ===> Zagora




Vendredi 16 février
Ce matin le ciel est bien gris et nous ne verrons sûrement pas le soleil. Nous reprenons notre chemin à travers l’Atlas et ses magnifiques montagnes colorées.
La route est assez belle mais par contre il y plusieurs passages très délicats, lors des très fortes pluies de 2010 l’oued a emporté plusieurs ponts où radiers ce qui nous oblige à descendre dans son lit pour passer et comme nos montures ne sont pas des 4X4 c’est un peu acrobatique.
 
un des nombreux passages délicats
Nous nous arrêtons dans un souk de haute montagne où tous les petits producteurs viennent vendre le produit de leurs petits jardins mais nous sommes regardés comme des bêtes curieuses et comme c’est vendredi, jour de la grande prière il y a du monde.
 
1 pain, 2 pains au chocolat et 2 croissants = 8 dhr =0,80€
Cette route de liaison nous amène à Talouine pour la nuit près d’un stade.


Samedi 17 février
Talouine étant la ville du safran nous trouvons d’immenses champs de culture de cocus, c’est irrigué, sur un plateau à la sortie de la ville. Nous sommes à 1100m, apparemment la récolte est déjà faite. Tout au long de notre route qui ne varie pas en altitude se trouvent des cultures, c’est des villages assez riches.
A midi arrêt à Tazenakht c’est la ville du tapis berbère fait main ( ?) il fait assez chaud et le soleil brille. Nous faisons une brève sortie dans la ville qui n’est pas très propre, surtout les boutiques de boucherie, j’en connais qui ne mangerait pas grand-chose.
 
ville des tapis
Le soir nous nous arrêtons dans le petit village de Aït Semgane n-el-Grara, (pourquoi faire simple ?). Nous comptons coucher entre les maisons. Au début personne ne montre son nez et petit à petit il en sort de toutes les maisons (des femmes surtout et des enfants), ensuite chacun voudrait que l’on stationne devant chez eux et là nos sommes accueillis les bras ouverts.
Nous sommes presque pris en otages.



Dimanche 18 février
Ce matin nous sommes encore l’attraction principale du village avec la cuisson du pain dans un four en plein air. Puis visite d’une maison où les femmes tissent des tapis berbères et pour finir visite en détail de la maison d’un voisin ainsi que jardin et l’élevage de moutons et chèvres. Avant que nous puissions partir deux maisons nous offre du pain nous en avons pour au moins deux jours. C’est cela l’accueil berbère.
apprentie boulangère et pourtant petite fille de boulanger
Nous continuons quand même notre chemin qui nous mène à Agdz puis la vallée du Drâa qui est une plaine où serpente une très grande palmeraie, c’est très renommé mais nous n’y trouvons rien d’extraordinaire. Nous finissons par nous arrêter pour la nuit à Zagora ville déjà assez importante. Aujourd’hui la température a dépassé alègrement les 25°.
on tisse le tapis


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2 commentaires:

  1. bonjour
    une belle boulangère
    hier beau temps
    ce matin gris
    bisous a tous

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  2. il faut apprendre à faire les tapis pas le pain

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