mardi 27 février 2018

Boumalne ===> El-Kalaâ




Lundi 26 février
Ce matin le temps est bien nuageux et la pluie à l’air de menacer. Nous redescendons les gorges du Dadès, la route qui continue est coupée par l’oued. Nous ne perdons rien car nous sommes sous un éclairage différend et nous découvrons d’autre face de ces falaises. A un endroit la route passe à une seule voie et est à flanc de montagne (on les serre…) pendant 200m mais offre une vision magnifique sur l’oued qui coule 300m plus bas en faisant des méandres se succédant sans discontinuer.
Tout ceci nous amène à nouveau à Boumalne Dadès où la pluie nous attend. Nous ne l’avions pas vue depuis le 1er février.
Dans l’après midi les nuages se déchirent et le soleil revient, nous coucherons au bord de l’oued de Boumalne.


Mardi 27 février
Aujourd’hui nous allons faire la vallée des roses. Bien évidemment nous ne verrons pas de roses mais la route, d’après le guide, mérite le déplacement. Nous passons au souk à El-Kalaâ M’Gouna pour le ravitaillement (petits pois carottes et pommes de terre) puis après manger nous prenons cette route.
Au départ elle n’a rien de sensationnel nous suivons le cours de l’oued jalonné de nombreux villages où la principale activité, à part la culture de légumes et d’herbe, est le travail des arbres, on dirait des peupliers, qui sont coupés et écorcés pour servir d’étais dans le bâtiment.

Puis au détour d’un méandre de l’oued s’offre à nous des montagnes montrant un chamarré de magnifiques couleurs allant de l’ocre en passant par le vert le beige etc… c’est un spectacle grandiose, encore un nouveau côté du Maroc. Nous allons jusqu’à un petit village appelé Bou Thrarar où se trouve une Kasbah en bon état puis nous retournons à El-Kalaâ car la route n’est plus carrossable pour nous et nous y passerons la nuit.

lundi 26 février 2018

Tamtattoucht ===> Tinerhir ===> M'semrir




Samedi 24 février
Nous quittons Tamtattouchte et redescendons les gorges du Todra au soleil levant qui nous fait découvrir ce lieu sous un autre angle. Par endroit, là où l’oued passe sur la chaussée lors des crues le revêtement est chaotique mais en général il est en bon état.
Nous découvrons sous un autre éclairage ces gorges mais samedi oblige il y a affluence. Nous retournons à Tinerhir pour les courses et nous y restont pour coucher. Nous découvrons une pâtisserie tenue par un auvergnat de Clermont Ferrand et ayant officié à Thiers.


Dimanche 25 février
Nous nous dirigeons, toujours sur les hauts plateaux dépassant les 1000M,  à quelques kilomètres à l’ouest à Boumalne Dadès pour d’autres gorges, celle du Dadès. La route serpente tout en suivant le cours de l’oued qui est longé par des cultures bien vertes à cette époque et aussi par des habitations, à un endroit la route s’élève en lacets assez vertigineux puis renoue avec les cultures ensuite nous passons au niveau de l’eau avec la roche en surplomb, cela ressemble au Vercors. Nous continuons et remontons au sommet de la montagne par une route en partie en encorbellement qui nous amène à M’semrir un gros village situé à 1943m, il y encore de la neige sur les accotements.
coeur sensisble .....
J'arrête mes calificatifs pour traduire la beauté du paysage car je pourrai pas exprimer ce que l'oeil a vu et la mémoire à retenu...

vendredi 23 février 2018

N'kob ===> Alnif ===> Tamettatoucht




Mercredi 21 février
Ce matin nous sommes invités par les femmes (c’est elles qui travaillent…)à aller visiter leurs jardins . Après un peu de marche dans les cailloux nous découvrons une grande surface toute verte, elle est irriguée, où poussent des petits pois, carottes, pommes de terre et oignons qui sont bons à récolter. De retour au village une autre famille nous fait visiter sa maison et nous montre son système d’irrigation de son jardin, il pompe l’eau dans un puit avec un moteur Bernard plus que vieux qu’il fait fonctionner avec du gaz et du gas oil.
 Nous finissons par quitter les lieux par une route pas trop mauvaise mais monotone. Nous nous arrêtons à Tazzarine où à lieu le souk hebdomadaire, c’est super l’ambiance, nous mangeons un tajine puis  nous gagnons Alnif pour la nuit.



Jeudi 22 février

Nous reprenons notre trajet direction le nord dans l’Atlas, depuis un certain temps nous ne quittons pas l’altitude d’environ 1000m. Le bitume est récent avant c’était une piste, tant mieux, nous avons donné et arrêt pour midi à Tinerhir, il fait plus que chaud. Début d’après midi visite de cette ville très moderne où ne subsistent plus de maisons en pisé elles ont fait place à de belles maisons.

Nous attaquons ensuite les gorges du Todra. C’est sublime, nous suivons l’oued qui coule au fond d’une vallée dont les parois rocheuses atteignent 400m. Les couleurs de celles-ci passent du rose au rouge orangé et au jaune et avec le vert des palmiers cela donne un spectacle grandiose.
Là on va s’en souvenirs.
Passé ce lieu magnifique nous montons dans un village d’altitude à Tamtattouchte, 1800m, il y a encore de la neige, dans une auberge où Jeannette et Yves connaissent bien les propriétaires. Bien sûr nous sommes reçus à bras ouverts et le thé qui est la tradition.




Vendredi 23 février

Ce matin il fait très frais, 2°, mais avec le soleil l’air se réchauffe rapidement et nous faisons comme l’habitant contre un mur à l’abri du vent face au soleil et pas de problème. Aujourd’hui vendredi c’est le jour du couscous donc nous nous plions à la tradition. Ce sera l’activité la plus importante.
l'auberge typique
  

   
  
    


   







mardi 20 février 2018

Zagora ===> N'Kob





Lundi 19 février
le djebel Zagora
Ce matin plein soleil et il fait déjà chaud dès le lever. Nous allons essayer de monter au djebel Zagora qui est un piton très pointu au dessus de la ville. Nous faisons une partie de l’ascension et vu l’état du sentier et la chaleur nous abandonnons, nous avons quand même eu la vue panoramique sur la ville.
L’après midi repos, tout les commerces sont fermés de 13h à 17h mais sont ensuite ouverts jusqu’à 21h. En fin d’après midi nous retournons dans les rues mais il fait plus frais 22° cet après midi nous avons eu 31°…nous pensons à ceux qui sont sous la neige ou la pluie.

Mardi 20 février
Toujours un grand soleil et nous quittons Zagora, pays des hommes bleus, ainsi que la vallée du Drâa, immense palmeraie s’étendant sur 200 kms, très réputée mais qui n’a pas à nos yeux une si grande importance. Nous continuons à l’est en direction de l’Algérie. Nous sommes à quelques centaines de kilomètres de Béchar, là où certains ont fêté leurs 20 ans, il y a bien longtemps ma pauvre dame.
encore une belle route...
Nous avons pris goût à nous arrêter dans un petit village, situé à côté de N’Kob, ce que nous rééditons et qui provoque le même succès cet fois-ci avec des adolescents avec qui nous avons bien parlé.
nous nous sommes convertis...

dimanche 18 février 2018

Igherm ===> Talouine Aït Semgane ===> Zagora




Vendredi 16 février
Ce matin le ciel est bien gris et nous ne verrons sûrement pas le soleil. Nous reprenons notre chemin à travers l’Atlas et ses magnifiques montagnes colorées.
La route est assez belle mais par contre il y plusieurs passages très délicats, lors des très fortes pluies de 2010 l’oued a emporté plusieurs ponts où radiers ce qui nous oblige à descendre dans son lit pour passer et comme nos montures ne sont pas des 4X4 c’est un peu acrobatique.
 
un des nombreux passages délicats
Nous nous arrêtons dans un souk de haute montagne où tous les petits producteurs viennent vendre le produit de leurs petits jardins mais nous sommes regardés comme des bêtes curieuses et comme c’est vendredi, jour de la grande prière il y a du monde.
 
1 pain, 2 pains au chocolat et 2 croissants = 8 dhr =0,80€
Cette route de liaison nous amène à Talouine pour la nuit près d’un stade.


Samedi 17 février
Talouine étant la ville du safran nous trouvons d’immenses champs de culture de cocus, c’est irrigué, sur un plateau à la sortie de la ville. Nous sommes à 1100m, apparemment la récolte est déjà faite. Tout au long de notre route qui ne varie pas en altitude se trouvent des cultures, c’est des villages assez riches.
A midi arrêt à Tazenakht c’est la ville du tapis berbère fait main ( ?) il fait assez chaud et le soleil brille. Nous faisons une brève sortie dans la ville qui n’est pas très propre, surtout les boutiques de boucherie, j’en connais qui ne mangerait pas grand-chose.
 
ville des tapis
Le soir nous nous arrêtons dans le petit village de Aït Semgane n-el-Grara, (pourquoi faire simple ?). Nous comptons coucher entre les maisons. Au début personne ne montre son nez et petit à petit il en sort de toutes les maisons (des femmes surtout et des enfants), ensuite chacun voudrait que l’on stationne devant chez eux et là nos sommes accueillis les bras ouverts.
Nous sommes presque pris en otages.



Dimanche 18 février
Ce matin nous sommes encore l’attraction principale du village avec la cuisson du pain dans un four en plein air. Puis visite d’une maison où les femmes tissent des tapis berbères et pour finir visite en détail de la maison d’un voisin ainsi que jardin et l’élevage de moutons et chèvres. Avant que nous puissions partir deux maisons nous offre du pain nous en avons pour au moins deux jours. C’est cela l’accueil berbère.
apprentie boulangère et pourtant petite fille de boulanger
Nous continuons quand même notre chemin qui nous mène à Agdz puis la vallée du Drâa qui est une plaine où serpente une très grande palmeraie, c’est très renommé mais nous n’y trouvons rien d’extraordinaire. Nous finissons par nous arrêter pour la nuit à Zagora ville déjà assez importante. Aujourd’hui la température a dépassé alègrement les 25°.
on tisse le tapis


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jeudi 15 février 2018

Tafraout ===> Igherm




Mardi 15 février
Nous quittons matin la belle ville de Tafraout après avoir quelques emplettes, babouches sur commande, bouteille de gaz, pain et essayer de régler à nouveau nos problèmes avec cette satanée clef 3G.
A midi arrêt dans le djebel avec dégustation de mille feuilles, (0,25€) c’est pousser à la gourmandise. 
chamelles et leurs petits
Puis nous repartons par une superbe route, elle vaut les française qui nous mène après de multiples lacets et montées et  descentes à Igherm ville où nous avons déjà couché vendredi.

Gorges de Aït Mansour




Mercredi 14 février
Nous prenons un camping car et nous allons faire les gorges d’Aït Mansour à quelques kilomètres de Tafraout. Pour les atteindre nous empruntons encore une route en lacets quelques peu vertigineux qui nous conduit dans ces gorges où est engoncée une magnifique palmeraie à l’atmosphère envoûtante
Nous nous baladons entre ces deux immenses falaises de couleur orange. C’est encore et encore d’une beauté que nous ignorions, les palmiers se mêlent aux amandiers couverts de fleurs. Beaucoup de films ont été tournés ici ce n’est pas étonnant. Puis nous regagnons Tafraout la tête pleine de ces spectaculaires sites.

Tafraout




Dimanche 11 février
Lundi 12 février
Mardi 13 février
Depuis dimanche la température atteint les 25° car jusqu’à présent elle avait du mal à atteindre les 20° malgré un ciel bleu immaculé. Tafraout est une ville entourée de belles montagnes culminantes jusqu’à 2600m ayant des couleurs évoluant en fonction de l’heure. Sur une en particulier on distingue une tête de lion, une autre c’est les doigts d’une main et avec un peu d’imagination on voit bien d’autres formes. 
 
trouvez le lion...
Nos journées se bornent à aller au centre ville pour le ravitaillement ordinaire et faire l’acquisition de babouches, surtout marchander le prix qui entre dans le rapport entre acheteur et vendeur.
 
les doigts (dommage les câbles)
Nous allons aussi faire un tour dans la palmeraie, lieu de silence et de beauté.

Igherm ===> Tafraout




Samedi 10 février
Ce matin c’est frisquet, -1°, altitude oblige, mais le soleil est rapidement là pour nous réchauffer. Nous reprenons notre périple mais à l’ouest pour aujourd’hui. Nous parcourons des montagnes encore couvertes de plaques de neige, paraît-il que c’est dû à une vague de froid qui sévit actuellement mais est en passe d’être terminée, heureusement.
nomades Berbères
La nature est toujours aussi belle et semble avoir fait encore des prouesses pour le ravissement de nos yeux.
Cette route en bien bon état nous conduit après de multiples virages à Tafraout, pays berbère par excellence et capitale de la babouche qui est fabriquée sur place par une multitude d’artisans dans leurs minuscules échoppes.
 
encore un paysage

dimanche 11 février 2018

Tata ===> Igherm ===>Tafraout




Jeudi 8 février
tajine...
Ce matin de nouveau nous satisfaisons au rituel du thé mais sans galette de pain.
potier au travail

Puis nous allons au centre ville car nous avons décidé de manger dans un restaurant typique. C’est très simple mais il y a beaucoup de monde, nous prenons les uns poulet frites et les autres bœuf petits pois. C’est une ambiance bien africaine et une propreté du même nom, il faut s’habituer.
Cet après midi c’est repos, lecture et autres.

tente de nomades Berbère

Vendredi 9 février
mairie typique d'Igherm
Départ de Tata, nous remontons vers le nord en passant par Tagmoute pour arriver à Igherm. Nous empruntons une route en bon état et là nous découvrons des paysages à couper le souffle. Ces belles montagnes de toutes les couleurs avec à leur pied de belles palmeraies comme à Tagmoute sont magnifiques, je pense l’avoir déjà dit.
elle est pas belle la vie
 
Nous sommes dans l’anti atlas qui borde le sahara. Nous franchissons un col à 1692 m après de nombreux lacets où il nous a fallu reprendre la première tellement la pente dans les virage était importante. 
encore....
Nous allons coucher sur la place du village, altitude 1706m où il fait frais dès que le soleil baisse. On y voit encore dans les rues des restes de neige, et dire que nous sommes venus pour le soleil et la chaleur.
et encore....






mercredi 7 février 2018

Assa ===> Tata




Lundi 5 février
Après un bref passage au marché d’Assa nous reprenons contact avec cette route du désert en très bon état mais oh combien droite. Nous roulons dans une vallée complètement pelée entourée de montagnes dont les couleurs en fonction de l’éclairage passe du violet au rouge puis rose pour finir beige, c’est splendide. Il y a très peu de village mais il suffit de s’arrêter pour voir une personne arriver d’on ne sait où venir nous souhaiter la bienvenue. Par contre nous traversons plusieurs fois des vents de sable dont un où il  fallait mettre les feux, gare le ménage !!!. Nous nous arrêtons dans un petit village nommé Icht avec une jolie palmeraie.
palmeraie d'Icht


Mardi 6 février
Quelques pas dans la palmeraie toute mignonne et nous repartons sur le ruban de bitume. Il est vrai que cela peut paraître monotone mais les paysages sont tellement beaux et changeants que cela en vaut bien la peine. De nouveau du vent de sable mais moins importants qu’hier et nous trouvons un peu plus d’oasis avec leurs palmiers et aussi des dromadaires en troupeau.  
 
l'oued d'Itch
Nous gagnons Tata en milieu d’après midi et nous retrouvons une famille de marocains, lui est garagiste (si l’on peut dire…) que jeannette et Yves ont connu il y a quelques années et qui nous ont accueillis à bras ouverts avec thé, galette de pain, huile d’olive et beurre. Nous couchons derrière leur maison.
aller encore un .....
Localisation de Tata

Guelmine ===> Assa




Dimanche 4 février
Toujours la fraîcheur matinale mais avec le soleil nous comptons sur la remontée de la  température bien que par rapport à l’année dernière elle soit moins élevée. Nous traînons un peu et partons de nouveau plein sud et nous nous arrêtons après peu de route à Fask où nous mangerons avec à notre table Jeannette et Yves.
 
Fask
C’est une petite ville, anciennement de garnison, qui est bien jolie ma fois, et qui grâce à un mécène est en train de faire un centre de toute beauté.
Après notre visite nous repiquons au sud en plein désert par une route assez souvent rectiligne mais toute neuve, cela change, dont les paysages sont d’une beauté rare pour nous européens. Nous franchisons le col d’Amzloug, 772m c’est quelque chose dans le désert, et cela nous offre une vue exceptionnelle sur ce désert.
oasis et village dans le désert
Arrivée à Assa, bien évidemment contrôle de Gendarmerie et pour la première fois relevé des passeports car nous entrons dans une zone militaire et à risque, nous sommes à deux pas de l’Algérie…
Entrée d'Assa
Nous parcourons ensuite la belle palmeraie et au détour d’un petit chemin nous nous retrouvons invités pour le rituel du thé. Cette rencontre est exceptionnelle et méritera un récit en détail lors de notre retour, ici ce serait trop long. 
place centrale d'Assa

Localisation d'Assa
Sur demande de la Gendarmerie nous couchons sur un parking juste à côté de leurs bâtiments, sécurité oblige.
c'est l'heure du thé de bienvenue.....