mercredi 5 février 2020

Du 1au 5 février

                                              Comme prédit nous nous décidons à quitter Tiznit. Nous continuons au sud. Plutôt que prendre une route, pas fameuse, qui longe le bord de mer nous prenons à travers les collines toujours aux tons ocres rayées de jaune et parfois même de violet et piquées du vert foncé des arganiers, cet arbre symbolique.. Le route est en bon état, pas bien large, mais très agréable.
                              
                                               Avant de partir nous avions découvert, via un forum, l'utilisation d'une caméra embarquée malheureusement nous n'avons pas eu le temps d'approfondir cet appareil c'est dommage car nous nous rendons compte que c'est le meilleur moyen d'enregistrer tous ces panoramas que nous n'arrivons pas à décrire. Tant pis ce sera pour une prochaine fois.
                                                Ces 40 kilomètres de belle route nous amènent à Mirleft, gros village où subsistent les ruines d'un fort construit par les français du temps du protectorat. Nous y passerons la nuit.
                                                 Encore quelques kilomètres qui nous mènent à Sidi Ifni,  ancienne enclave espagnole où tout rapelle ce passé. C'est jour de souk hebdomadaire et c'est l'afluence des gens qui viennent des montagnes pour s'approvisionner. Il y a des montagnes de fruits et légumes. Nous en profitons pour nous aussi faire nos emplettes.
                                                   Une nuit sur place et nous poussons jusqu'à Guelmim c'est là qu'arrivaient les caravanes de dromadaires qui traversaient le Sahara.Ce sera pour notre voyage de cette année le point le plus au sud où nous iront car ensuite le désert c'est assez monotone
                                                   Sur notre chemin nous faisons une halte à une coopérative de femmes qui extraient l'huile d'argan. Celles-ci passent leurs journées à casser la noix de l'arganier entre deux pierres c'est un début d'émancipation, puis le fruit est passé dans un moulin d'où sort l'huile si chère. Nous sommes accueillis avec des "youyous" peur'être pour le seul homme présent....Nous arrivons à faire quelques photos bien que une moité se voile en totalité, c'est un début....

2 commentaires:

  1. Je vois que Marie Claire a commencé une formation pour produire de l'huile d'argan. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
    Allez, gros bisous et bonne continuation
    Nicole

    RépondreSupprimer
  2. super ce marché
    avec cet apprentissage tu t'es pas trop écrasé les doigts !!!!!
    bonne route Ch

    RépondreSupprimer