du 24 au 29 février

                                              Nous quittons Tata et continuons notre route désertique. Arrêt à Tinsint pour une curiosité géologique. L'oued à creusé, dans le sable et la roche, un sillon qui s'est garni de palmiers. Prochain arrêt pour la nuit  à Foum Zguid. Cette ville est moche et peu encline à la propreté. Nous sommes un peu déçus.

                                               Nous ne nous attardons pas et changeons de cap direction le nord. Nous abandonnons le désert et attaquons les premiers contreforts de l'atlas. Finies les éternelles lignes droites et plates là nous retrouvons l'utilité du volant. Mais diable que cette route est belle, elle suit le lit de l'oued et régulièrement pousse une palmeraie et par là même un village. C'est magnifique comme diraient certains.

                                                Nous trouvons un joli petit endroit à Tasla et comptons y passé la nuit. Mais un habitant vient à nous et nous invite à aller chez lui sous prétexte que ce sera  mieux. Et là c'est l'accueil berbère de toute la famille qui se traduit par le thé avec galette, miel, confiture et huile d'olive puis le soir tajine nous n'avons pas voulu du couscous c'est trop lourd pour la nuit....La maison est super belle plein de tapis partout avec une magnifique salle d'accueil. Nous somme pas très à l'aise.

un aperçu de la pièce d'accueil

                                                   Après une bonne nuit nous quittons cet accueil et allons emmène à Agdz, là nous découvrons une jolie ville animée au bord de la vallée du Drâa.

la kasbah à Agdz

                                               Nous restons 2 nuits car jeudi c'est le marché hebdomadaire et nous aimons son ambiance et en profitons pour faire nos provisions. Le soir nous avons la surprise de voir arriver 4 équipages du rallye trophée des 4L qui passe la nuit vers nous. Le lendemain une voiture fait un caprice et ne veut pas repartir, heureusement il y a une assistance efficace, (ah les vis platinées....)

l'entrée du marché à Agdz

                                                Nous reprenons la route vers le nord et celle-ci est la même que celle du rallye, nous n'avons jamais tant vu de 4L. C'est compliqué car nous montons jusqu'à 1600m et il y a autant de véhicules sur la route que sur le bord le capot levé. Nous allons passer la nuit à Aït Ben Haddou où se trouve la kasbah la plus belle et mieux conservée du Maroc.

la kasbah d'Aït Ben Haddou

                                              
                                                  

Du 19 au 23 février

                                               Nous quittons Icht toujours avec ce magnifique soleil bien que l'après midi nous préférerions l'ombre. La route vers l'est est toute droite et plate et court à travers sable et pierraille. Nous longeons la frontière algérienne et sur une bonne trentaine de kilomètres elle est bordée par une arrête de roche peu élevée de couleur violet qui ressemble aux écailles d'un dinosaure. C'est assez monotone, la circulation est quasiment nulle.

place centrale de Tata

                                                 Nous faisons escale pour midi à Akka, petite ville typique sarhaouie. Puis nous nous dirigeons dans la même direction et nous nous arrêtons pour 5 jours à Tata. Cette une ville assez importante dans le même jus que Akka au bord d'un oued très profond mais qui se rempli de temps en temps et paraît-il que cela est assez impressionnant. Les rues de cette ville du désert sont tracées au cordeau  et les maisons sont construites au dessus d'arcades ce qui permettent de se déplacer  toujours à l'ombre, seule la traversée de celles-ci se fait au soleil. L'été la température peut atteindre les 50° (nous ne serons plus là....)

rue typique

                                                    Nous restons 5 jours dans cette ville très agréable et dont les habitants sont très accueillants.

j'attend le transport

du 13 au 18 février

                                              Nous étions partis pour rester 4 jours dans la palmeraie de Tighmert et au bout du compte nous l'avons quittée au 7ème jour. Nous avions fait une première prolongation d'un jour mais vendredi Mohamed nous a invités à partager le couscous donc une nouvelle journée puis samedi nous décidons de retourner au marché aux dromadaires ce qui fait 7 jours

Tighmert un beau panorama

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                                               Lundi quand même nous nous décidons à aller un peu plus loin et ce plus loin nous mène, en direction de l'est, à Icht, un petit village au bord d'une palmeraie, encore!!! mais dans cette région tous les villages sont groupés autour des palmiers et de l'eau de l'oued.

nouvelle maîtresse en reconvertion

                                                Celui-ci à la curiosité d'avoir une partie sous terre, un peu comme les troglodytes mais à l'horizontale sous la surface, certaines cavités sont encore habitées. C'est très bas de plafond et mon cuir chevelu en porte les marques.....

attention la tête...

                                                 Nous resterons dans ce village jusqu'à ce jour.

toujours ces beaux paysages

Du 6 au 12 février

                                              Nous restons quelques jours à Guelmim, la chaleur a un peu baissé d'intensité, nous sommes mieux. Nous flânons dans les rues où règne une grande animation, il y a des commerces partout ouverts de 10h à 14h puis17h à 21h.

montagne du désert

                                               Nous nous offrons pour changer un peu un plat de poulet frites (ici prononcer boulit frit) de plus pour 5€ pour deux cele ne se refuse pas.

                                                Samedi c'est le marché aux dromadaires accompagné du souk hebdomadaire. Il y a un monde fou. Tous les habitants des alentours se donnent rendez vous pour s'approvisionner où bien vendre qui des légumes qui ses moutons ou bien ses chèvres, il y a des odeurs fortes.

                                                 Dimanche nous quittons et allons à un bon jet de pierre plus loin, à la palmeraie de Tighmert, elle est la seule qui est encore habitée. Nous y resterons 4 jours. La température ayant beaucoup remonté, jusqu'à 35°, nous ne pouvons quitter l'ombre que le matin de bonne heure ou le soir à partir de 17h. Nous nous immergeons sous cette forêt de palmiers, où il reste encore des dattes!!! et un peu de cultures, dans cette atmosphère si particulière et quelque peu envoûtante. Nous sommes accompagnés seulement par le chant d'oiseaux inconnus pour nous. Mais même ici il ne faut pas se croire seul car au détour d'un chemin nous découvrons une habitation occupée dont l'occupant nous invite à boire le thé à la menthe...... C'est rituel et cela ne se refuse pas même si le décor est assez rustique.

Du 1au 5 février

                                              Comme prédit nous nous décidons à quitter Tiznit. Nous continuons au sud. Plutôt que prendre une route, pas fameuse, qui longe le bord de mer nous prenons à travers les collines toujours aux tons ocres rayées de jaune et parfois même de violet et piquées du vert foncé des arganiers, cet arbre symbolique.. Le route est en bon état, pas bien large, mais très agréable.

                              
                                               Avant de partir nous avions découvert, via un forum, l'utilisation d'une caméra embarquée malheureusement nous n'avons pas eu le temps d'approfondir cet appareil c'est dommage car nous nous rendons compte que c'est le meilleur moyen d'enregistrer tous ces panoramas que nous n'arrivons pas à décrire. Tant pis ce sera pour une prochaine fois.

                                                Ces 40 kilomètres de belle route nous amènent à Mirleft, gros village où subsistent les ruines d'un fort construit par les français du temps du protectorat. Nous y passerons la nuit.
                                                 Encore quelques kilomètres qui nous mènent à Sidi Ifni,  ancienne enclave espagnole où tout rapelle ce passé. C'est jour de souk hebdomadaire et c'est l'afluence des gens qui viennent des montagnes pour s'approvisionner. Il y a des montagnes de fruits et légumes. Nous en profitons pour nous aussi faire nos emplettes.

                                                   Une nuit sur place et nous poussons jusqu'à Guelmim c'est là qu'arrivaient les caravanes de dromadaires qui traversaient le Sahara.Ce sera pour notre voyage de cette année le point le plus au sud où nous iront car ensuite le désert c'est assez monotone

                                                   Sur notre chemin nous faisons une halte à une coopérative de femmes qui extraient l'huile d'argan. Celles-ci passent leurs journées à casser la noix de l'arganier entre deux pierres c'est un début d'émancipation, puis le fruit est passé dans un moulin d'où sort l'huile si chère. Nous sommes accueillis avec des "youyous" peur'être pour le seul homme présent....Nous arrivons à faire quelques photos bien que une moité se voile en totalité, c'est un début....