samedi 28 janvier 2017

Maroc 4




Samedi 21 janvier
des rochers en équilibre
les rochers peints
                        Nous sommes bien à Tazka donc nous y restons malgré une grosse fraîcheur mais un soleil éclatant sous un ciel d’un bleu inconnu sous nos latitudes. Ce matin direction le souk si animé et riche en marchandises. A midi nous nous offrons un tajine au restaurant que nous ne marquerons pas dans nos annales pas pour le prix mais pour la qualité. Par contre nous aurons accès à la wifi, blog oblige.
                        L’après midi nous prenons un camping car et nous allons à une dizaine de kilomètres, dont beaucoup de piste, dans la montagne pour y voir les célèbres rochers peints. C’est l’œuvre d’un soi-disant artiste belge qui a peint à l’aide d’un hélicoptère et 19 tonnes de peinture de gros rochers en bleu avec quelques uns en rose. Chacun apprécie….
                        De retour à Tafraoute nous allons acheter nos babouches car c’est la capitale de cette chaussure. Elles sont fabriquées de manière artisanale et sont vendues directement par le fabriquant. Il y  a des multitudes et toutes les couleurs et l’on a que l’embarras du choix.

Dimanche 22 janvier
elles sont là les dattes......
                        Ce matin est plus doux que d’habitude et le ciel nous offre toujours ce si particulier bleu. Nous allons visiter ce village où nous sommes stationnés depuis mercredi. Tout le monde nous connaît. Il est occupé par les maisons traditionnelles mais surtout par de belles résidences de vacances vides en cette période, ce sont les habitants d’Agadir qui y viennent pendant les chauds mois d’été, ici étant relativement plus frais. Tous les oueds sont à sec, nous avons l’impression qu’il n’a pas plus depuis bien longtemps. Nous montons à travers ces petits lopins de terre fraîchement labourés situés entre de gros rochers et arrivés sous la montagne nous découvrons un petit ruisseau qui descend de la montagne et qui se perd dans le sable c’est superbe.
                        L’après midi un peu de repos puis balade dans la palmeraie et passage à la ville pour une galette de pain, très bon, et retour à nos pénates.


Lundi 23 janvier
                        Il fait encore un peu frais ce matin mais notre séjour à Tazka se termine aujourd’hui et nous avons décidé de descendre encore plus au sud aux portes du désert pour trouver la chaleur que nous sommes venus chercher. Nous reprenons donc la route. Il faut savoir qu’au Maroc il existe des autoroutes, des 2X2 voies, des 2 voies, des une voie et demie et des une voie ce qui fait pour ces deux dernières il faut empiéter sur l’accotement pour ce croiser et descendre une marche de la hauteur du goudron c’est par moment assez acrobatique et limite la moyenne. Mais on s’y habitue.
boutique de pièces détachées auto
                        Nous atteignons les zones désertiques du Sahara en fin d’après midi en arrivant au pied d’une colline pelée dans un village qui s’appelle Amtoudi blotti dans une magnifique palmeraie où nous passerons la nuit.





Mardi 24 janvier
                        Ce matin plein soleil et température normale un peu fraîche mais qui monte très rapidement pour atteindre 25° l’après midi. Nous commençons la journée par une ascension jusqu’à l’agadir (grenier) de Amtoudi qui date du 12ème siècle. C’est une grande bâtisse construite sur un promontoire rocheux assez difficile d’accès, chacun participait à sa construction et avait droit à une pièce pour y stocker ses grains, ses bijoux etc… En plus pour défendre tout cela il y avait une armada d’abeilles qui attaquait les envahisseurs. Les ruches étaient construites en pierres. Cet édifice était habité par des gardiens et les occupants vivaient très chichement. Pour monter, visiter et redescendre nous avions une petite guide de 12 ans (Fatima) qui nous a invités à prendre le thé chez elle. Cérémonie qu’il ne faut pas refuser. Nous nous  sommes encore retrouvés dans une maison froide mais très belle où nous avons dégusté un thé maison auquel est rajouté un peu de thym (délicieux) accompagné d’une galette de pain maison qui nous trempons dans du miel.
le grenier
                        L’après midi nous partons à pied visiter la palmeraie pour nous reposer de l’ascension de ce matin c’est enchanteur mais cette fois ci les dattes sont inaccessibles sans échelle, dommage….. Pour la nuit nous changeons de place et nous couchons dans le lit de l’oued.

les ruches par dizaines

Mercredi 25 janvier
                        La nuit a été bien calme dans le lit de l’oued et ce matin soleil et douceur sont au rendez-vous. Au programme nous allons voir la source de cet oued, en fait l’eau ne coule pas car elle est canalisée un peu après sa sortie de terre sur 2 kilomètres par une construction maçonnée. La très grande majorité du parcours se situe dans la palmeraie sous des palmiers, des amandiers en fleur et entre ces minuscules carrés de culture de d’orge, de maïs, de carottes et d’autres plantes maraîchères verdoyantes à cette époque. L’atmosphère y est particulière je dirais envoûtante. A la source nous découvrons une petite étendue d’eau coincée au fond d’un canyon de roches ocre orangées.
au lit dans le lit de l'oued
                        Nous revenons pour un peu plus de midi car nous avons commandé un tajine chez la mère de Fatima, notre guide d’hier (100dhr soit 10€ Pour nous 4) . Nous sommes reçus dans les coutumes et la maison est un peu moins froide que pour le couscous, mais ici toutes les maisons gardent le froid, toute la famille est là ce qui nous permet de discuter surtout avec les enfants car ils apprennent le français très tôt à l’école. L’après midi repos et petit tour au village pour quelques provisions et nuit dans l’oued.

la source

Jeudi 26 janvier
                        Aujourd’hui peu d’activité est prévue, nous avons commandé une galette de pain berbère et un pot de miel à Fatima et nous attendons la livraison. Mais la livraison tardant nous montons par le chemin escarpé et ses gens étant tellement accueillants ils nous invitent à boire à nouveau le thé accompagné de pain trempé dans du miel, de l’huile d’olive ou dans un mélange d’huile d’argan et d’amende, le tout fait maison c’est délicieux. Il est midi quand nous terminons et nous décidons de rester nous ne partirons que demain ;
                        L’après midi sera consacré au repos, à la lecture puis à un petit tour dans la palmeraie où l’on se sent si bien.
quelles couleurs

Vendredi 27 janvier
route du désert monotone
                        Ce matin toujours dans le douceur c’est décidé nous quittons les lieux et prenons la direction du sud et nous entrons dans le désert du sahara. La route est en bon état à 1 voie et demie, c’est de très longues lignes droites bordées par des champs de cailloux et des collines pelées. De temps en temps nous voyons des troupeaux et des tentes de nomades on se demande ce que peuvent manger ces troupeaux.
                        Nous faisons une halte à la palmeraie de tighmert qui est la plus grande oasis habitée puis nous allons à Guelmim, ville assez importante pour la nuit.



Samedi 28 janvier
                        Nuit calme aux abords de Guelmim et le soleil chauffe dès notre lever. Nous allons au centre ville car c’est jour de marché mais avant nous passons chez un mécanicien car le tube d’échappement de Yves à cassé. Deux heures d’intervention (120 dhr soit 12€) plus tard tout est remis en état avec une autre bricole. Nous allons au souk qui comme d’habitude regorge de fruits et légumes et de toute autre chose.
                        L’après midi nous allons dans les rues commerçantes c’est fou la marchandise exposée dans les rues. Nous n’achetons rien mais nous regardons et marchandons les prix c’est la coutume.
                        En début de soirée nous regagnons notre lieu pour coucher. Il a fait une très chaude journée 26° et parait-il que cela va encore monter, la vague de froid est partie.  
                                                                                                                       

c'est par où?
                                                                                                                       
                        
                                   

                            

                              
                            



                             

  

samedi 21 janvier 2017

Maroc 3




Lundi 16 janvier
                        Ce matin c’est repos car nous attendons les sièges de nos guides et pour nous c’est une intervention sur l’antenne télé qui est restée bloquée. Il fait un parfait soleil et l’on se croirait un matin d’été. En fin de matinée nous faisons un tour au marché couvert. Je ne raconterai plus ce que cela ressemble, toujours autant de marchandises et quelles senteurs d’épices et autres…… c’est vraiment dépaysant.
                          L’après midi nous allons à Aglou plage qui comme son nom l’indique est une station de bord de mer sans bien d’intérêt puis nous gagnons un joli petit port, Sidi Bou Ifédail, caché au pied d’une falaise, où l’on assiste à un magnifique coucher de soleil



Mardi 17 janvier
                        Après une nuit très tranquille nous poursuivons notre chemin le long de la côte qui nous même à Mirleft un village assez commun, bien marocain par sa propreté, le sommet de la colline à laquelle il est appuyé présente les ruines d’un fort construit par les français pendant la colonisation. Nous laissons nos véhicules dans la ville et finissons à pied par une piste recouverte de cailloux à profusion. De là-haut nous avons une très belle vue sur la mer.
                        Après midi nous regagnons Tiznit où nos guides, Jeannette et Yves, reprennent possession de leurs fauteuils entièrement regarnis. Le travail est magnifique et pour 60€ il n’y même rien à dire. Nous coucherons sur place.


Mercredi 18 janvier
                        Ce matin la fraîcheur est arrivée il ne fait que 10° avec un peu de nuages. Nous prenons la direction de l’est et après avoir roulé dans la plaine nous attaquons les montagnes de l’Anti Atlas. Cette route est superbe et nous fait découvrir des paysages à couper le souffle. Nous franchissons un col à 1300m puis nous redescendons un peu jusqu’à Tafraoute où là nous attend encore quelque chose de plus beau, la palmeraie entourée de gros rochers de couleur ocre c’est magnifique pour ne pas dire plus, nous sommes en admiration devant ce qui se présente à nous et là nous ne regrettons pas d’être venus jusqu’ici. Nous resterons pour la nuit.



Jeudi 19 janvier
                        Il fait très froid ce matin, 2°, nous sommes à 1000m d’altitude et ce courant d’air froid, anormal ici, vient du même qui a fait des températures si froides chez nous. Ce matin nous allons faire quelques courses en faisons le tour des étals si encombrés.
une tente berbère
                        Cet après midi nous allons visiter une maison traditionnelle berbère. Car il faut savoir qu’avant d’être marocain, dans la région, ils sont berbères. C’est typique comme maison qui date de 500 ans. En plus le propriétaire, Mahfoud, qui nous fait la visite, est connu depuis 10 ans par Yves et Jeannette, ils y viennent chaque année et connaissent tous les habitants du quartier, qui nous embrassent, cela vaut le coup, ce qui facilite bien les choses. Nous avons droit au thé en compagnie de sa jeune femme Sultana, il sont mariés depuis 26 jours, et quelques gâteaux (hum….)

Vendredi 20 janvier
                        Ce matin il fait très froid, -3°, et nous qui sommes venus pour la chaleur nous sommes servis. Mais rapidement le soleil monte et apporte des températures acceptables. Nous restons encore à Tazka à 2 kilomètres de Tafraoute au milieu de la palmeraie, c’est un bivouac grandiose.
C'est le dessert
                        A midi nous sommes invités à manger le couscous chez Mahfoud et sa mère. Nous plongeons dans un univers complètement nouveau, que ce soit la maison, bien grande mais avec de très petites fenêtres, des tapis partout (on pose nos chaussures) des banquettes d’un style inconnu etc… etc… Que dire du couscous ? excellent mangé traditionnellement tout le monde prend dans le plat avec une cuillère ensuite c’est le rituel thé à la menthe avec des pâtisseries ensuite visite aux animaux à côté de la maison,  canards, poules et chèvres avec leurs petits. Pour la digestion nous faisons une petite marche pour aller voir une gravure rupestre et passage dans la palmeraie où nous cueillons des dattes que nous consommons sur place. 
A table!!!!!!!
          
                                   

                             




mardi 17 janvier 2017

Maroc 2




Samedi 14 janvier
                        Ce matin pour la première fois depuis notre arrivée nous avons des nuages. Nous commençons par la visite du port où les innombrables barques sont à l’amarre car la houle est trop forte pour sortir (4m) ce qui fait que nous ne pourrons pas acheter de poisson. Par contre toutes ces barques bleues les unes à côté des autres c’est un beau spectacle. Il y a aussi beaucoup de gros bateaux de pêche qui attendent l’accalmie. Nous revenons aux campings cars en passant à nouveau par la médina, cet enchevêtrement de ruelles bordées d’échoppes en tous genres où l’on s’y perdrait facilement.
                        Ensuite reprise de notre direction sud. La route devient sinueuse car nous arrivons au bord du haut Atlas et les collines sont couvertes d’arganiers dont le fruit sert à fabriquer l’huile d’argan. A midi nous nous arrêtons dans un endroit assez désertique et après un petit moment arrive d’on ne sait où quelques chèvres accompagnées par 3 petites filles (de 6 à 10 ans) qui sont leurs gardiens. Elles sont bien jolies ces petites « berotes ». Nous leur donnons chacune un bonbon elles sont trop contentes et attendent notre départ pour revenir à leur troupeau.
                        Nous reprenons notre route qui nous mène jusqu’à Tamri pays de la banane et bien sûr entourée de bananeraie. Nous coucherons à côté au phare du cap Rhir.




Dimanche 15 janvier
                        Là où nous avons couché nous ne pouvions que bien dormir au calme, nous étions pratiquement chez l’habitant. Nous sommes très bien accueillis cela nous étonne avec nos a priori, ils sont toujours prêts à rendre service. Nous poursuivons notre route en bord de mer qui nous offre de magnifiques panoramas sur la mer, des criques et des plages superbes. Elle nous emmène jusqu’à Tiznit qui est notre but maximum au sud. Ensuite nous rayonnerons autour de cette ville.
                        Il a fait très chaud, cet après midi le thermomètre a affiché 26°, nous sommes aux portes du Sahara. En fin d’après midi nous avons recommencé une immersion dans la médina. (j’adore !!!) Il y a une très grande majorité de femmes très voilées (sauf les yeux !!! c’est la mode dans le sud) mais dans des robes très colorées, c’est joli à voir. C’est toujours ces ruelles dont les boutiques regorgent de marchandises on se demande comment ils arrivent à tout vendre. Nous avons acheté des dattes 15dh le kg (1,5€). Nous allons coucher à côté de l’atelier d’un tapissier qui regarni les sièges de voitures et surtout de campings cars car nos guides font refaire les sièges du leur à un prix défiant toute concurrence.

souk aux bijoux
Des gâteaux.........



Lundi 16 janvier
                        Ce matin c’est repos car nous attendons les sièges de nos guides et pour nous c’est une intervention sur l’antenne télé qui est restée bloquée. Il fait un parfait soleil et l’on se croirait un matin d’été. En fin de matinée nous faisons un tour au marché couvert. Je ne raconterai plus ce que cela ressemble, toujours autant de marchandises et quelles senteurs d’épices et autres…… c’est vraiment dépaysant.
                          L’après midi nous allons à Aglou plage qui comme son nom l’indique est une station de bord de mer sans bien d’intérêt puis nous gagnons un joli petit port, Sidi Bou Ifédail, caché au pied d’une falaise et ou l’on assiste à un magnifique coucher de soleil



samedi 14 janvier 2017

MAROC




MAROC
2017


Mardi 3 janvier

                             Le froid et quel froid nous pousse à partir direction le soleil avec un peu d’avance mais depuis le temps que ce voyage était sur le métier cette fois nous y sommes. Les chevaux sont prêts et piaffent d’impatience et nous aussi. Ce départ prévu à l’origine vendredi 6 s’effectue le 3 en milieu de matinée. Nous prenons les grands axes et nous arrêtons pour midi un peu après Le Donjon.
                             Le repas rapidement avalé nous reprenons la route par Vichy, Clermont Ferrand où nous attend la A75 qui nous fait gagner un temps fou, tant et si bien que nous devions nous arrêter à Massiac (15) nous poussons jusqu’à Aumont Aubrac (48) situé à 1108m d’altitude où il fait -5° à 17h, par contre nous avons un magnifique ciel bleu tout étoilé.



Mercredi 4 janvier
                             Cette nuit a été fraîche, -8°, cela nous a permis de tester le chauffage qui a été à la hauteur, par contre pour dégeler les vitres avant cela n’a pas été de la tarte. Nous reprenons cette autoroute assez difficile mais oh combien belle ce qui compense bien les difficultés de conduite. Elle nous emmène par le Larzac et les Cévennes jusqu’au bord de la Méditerranée que nous apercevons, mais le chemin étant long pas le temps de flémarder.
                             Après un arrêt restauration à côté de Narbonne nous pénétrons en Espagne avec un arrêt obligatoire à La Jonquéra, village frontière riche en commerce. Après quelques tergiversations avec le téléphone (merci Stéphanie pour le dépannage) nous nous arrêtons à Quart, petit village situé à quelques kilomètres de Girona, pour la nuit.



Jeudi 5 janvier
                              Ce matin est encore frais. Nous reprenons la route sans tarder. Nous avons contacté nos guides qui sont un peu en avance sur nous mais qui nous attendrons cet après midi. Les grandes routes espagnoles de très bonne qualité (2X2 voies et gratuites) nous permettent d’avancer rapidement. Nous n’arrivons pas à retrouver nos guides et dans l’impossibilité de les joindre au téléphone (pas de réseau, merci Free il a tout compris) nous continuons vers le sud. Lorsque nous retrouvons ce fameux réseau il s’avère qu’eux on fait de même et on une heure d’avance sur nous. Nous finissons par les rattraper à Cullera, jolie petite ville, à la nuit.



Vendredi 6 janvier
                             Ce matin nous décidons d’aller faire quelques courses et nous nous rendons compte que tous les magasins sont fermés. Ce doit être un jours férié. Tout au long de notre parcours de la journée absolument personne n’est au travail. C’est l’épiphanie et en Espagne c’est jous férié. Nous continuons sur ces belles routes et après une longue journée passée sur celles-ci nous nous posons à Alméria. La température est assez douce, 16°.



Samedi 7 janvier
                             Après avoir fait quelques courses ainsi que le plein d’eau nous reprenons le ruban d’asphalte pour la dernière journée toujours sous un parfait soleil et une température douce. De la route nous avons de très belles vues sur la mer que nous longeons en permanence mais c’est très tortueux sans oublier les innombrables viaducs, tunnels car c’est un relief très accidenté. Nous nous arrêtons un peu à midi.
                             Puis dernière demi étape qui nous emmène à Algésiras après 2247 kms. Nous allons prendre nos billets chez un spécialiste des campings cars, on nous rempli tout les papiers pour la douane (fiches de police et autorisation temporaire d’importation pour le cc ainsi que le billet pour le ferry). Nous couchons à proximité de ce bureau.


Dimanche 8 janvier
                             Ce matin lever 5h, c’est dur pour des gens sensés être en vacances mais nous devons nous présenter à l’embarquement à 6h30 et nous avons encore une demi heure de route pour
rejoindre le port. On nous fait attendre 7h30 pour embarquer sur un ferry assez luxueux. Nous laissons le camping car dans le garage et nous allons nous installer dans de très confortables fauteuils pour attendre l’arrivée qui s’effectue 1h15 plus tard à Ceuta (enclave espagnole). Nous gagnons ensuite la douane marocaine et là ce n’est pas triste. Les douaniers sont les maîtres et le font bien sentir. Ils épluchent les papiers dans tous les sens et recommencent en sens inverse. Puis toutes les signatures apposées ainsi que les tampons il nous faut affronter les contrôleurs qui nous redemandent à plusieurs reprises de nouveau tout cela ce qui fait que nous sommes libres 1h30 après.
                             Nous foulons donc pour la première fois le sol marocain. Nous longeons la belle et riche côte méditerranéenne jusqu’à Tétouan puis obliquons à l’est pour rejoindre pour la nuit Larache par une route chaotique mais dans un paysage très verdoyant qui nous étonne. C’est le moment des labours et des semis. De très petits lopins de terre sont retournés par des mules avec des charrues en bois, nous y avons même vu une paire de vaches attelées. C’est le choc des cultures. Nous nous stationnons sur un parking privé et un gardien assurera la surveillance toute la nuit pour le somme de 0,30€, eh oui !!!!!! et en plus il nous fournira de l’eau.


Lundi 9 janvier
                             Notre première nuit marocaine a été bien calme et ce matin le brouillard est de la partie qui se lève bien vite pour nous laisser goûter le chaud soleil. Première occupation changer nos euros contre des dirhams, ce que nous faisons dans une banque. Ensuite quelques courses dans un supermarché pour se rendre compte des produits proposés et surtout des prix qui sont très intéressants. Puis nous quittons Larache après avoir fait du gas oil à 0,94€ le litre et continuons au sud en longeant la côte.
                             En cours de route de médiocre qualité nous nous arrêtons dans un gros village car c’est jour de souk. Alors là il faut vivre cette ambiance et voir comment tout cela se déroule dans un bruit épouvantable et dans une propreté plus que douteuse. Cela ne peut pas se raconter il faut le vivre. Nous y achetons quand même des mandarines à 3 dirhams le kilo soit un peu moins de 30 centimes.
                             Puis au cours de l’après midi nous allons à Moulay-Bousselham charmante petite ville au bord d’une lagune où vit une grande colonie de flamands roses. Nous y passerons la nuit. La température cet après midi était de 18° et nous avons eu plein soleil.
Mouley Boussehalm



Mardi 10 janvier
                            
                             Ce matin est encore brumeux, je pense que c’est du fait du bord de mer. Bien vite le soleil nettoie tout cela. Nous continuons notre découverte en empruntant une petite route qui longe la mer. D’après nos guides elle devait être pas très large et en assez bon état. Mais c’était sans compter sur les travaux de la ligne TGV qui ont donné à cette route des airs de piste de Centrafrique, des passages dans du sable, des trous immenses et encore des camions, etc… Heureusement qu’il n’y a pas plu depuis un mois, mais cela nous a fait voir le Maroc profond, car à voir les regards dans les villages et les enfants qui nous font signe de la main, il ne doit pas souvent passer de campings cars ici.
                             Nous avons fini par atterrir à Kénitra, ville de moyenne importance qui grouille de monde. En plus ici les conducteurs comme les piétons ont une vue du code de la route assez fantaisiste, il faut se méfier. Nous longeons la mer pour finir à la plage des Nations qui est un ensemble de luxe pour personnes aisées où nous passerons la nuit.
La piste



Mercredi 11 janvier
                             Ce matin nous gagnons Rabat capitale du Maroc. Nous stationnons nos campings cars dans une rue et prenons un taxi, pour un prix dérisoire, qui nous mènera au palais royal. Il est entouré d’un immense parc très entretenu. Du palais nous ne pouvons que le voir de loin il y a un nombre très important de gardiens. A 2 reprises nous sommes rappelés à l’ordre car nous avons franchi la ligne imaginaire de sécurité. D’après le chauffeur de taxi c’est la seule chose intéressante à voir.
                             Nous allons ensuite en quête d’une carte téléphonique marocaine car c’est plus intéressant financièrement pour appeler la France.
Cela s’est révélé compliqué mais nous y sommes quand même arrivés. Ensuite nous allons à Mohamédia pour la nuit.
Le palais royal
                            

Jeudi 12 janvier
                             Toujours frais le matin mais dès que le soleil se montre la température s’élève très rapidement pour atteindre les 20° au cours de l’après midi, nous n’avons encore pas l’habitude. Nous affrontons dès le matin la circulation oh ! combien désordonnée de Casablanca pour aller visiter la mosquée Hassan II. Magnifique et gigantesque édifice aussi bien vu de l’extérieur qu’à l’intérieur qui montre un chef d’œuvre de l’architecture arabo-musulmane. Son minaret est le plus haut du monde (20m).
La mosquée
La mosquée le minaret
                             Nous reprenons ensuite la route qui longe la mer. Elle est dans un état marocain c’est dire qu’il faut supporter les vibrations, les nids de poules (ou d’autruches), les vélos, les piétons, les bouriquots et les innombrables taxis qui roulent n’importe comment. Cette route nous amène à Oualidia très jolie ville  au bord d’une lagune où une aire pour camping car nous y attend pour un repos mérité. Nos guides connaissent un marchand local et nous commandons pour le lendemain un coucous que sa femme va nous préparer.



Vendredi 13 janvier

                             Ce matin l’air est nettement moins frais que d’habitude. Nous allons faire un tour en ville dans le capharnaüm du souk pour acheter du pain, petite galette ronde qui est bien bonne, puis nous allons jusque sur la plage admirer la lagune. Retour à midi, notre livreur est là avec le plat de couscous. Immense plat que nous fera 3 jours mais alors quel délice, c’est autre chose que ce que nous connaissons.
                             Après ces libations, quelques moments de repos, puis nous reprenons la route vers le sud. Un peu de mauvaise mais ensuite une nationale qui vaut bien les nôtres qui nous mènera à Essaouira, belle ville balnéaire. A notre arrivée nous visitons la médina composée d’innombrables rues bordées d’échoppes de tous genres grouillantes de monde. Nous passerons la nuit dans cette ville.
Essaouira


Essaouira