Mardi 7 février
Toujours ce beau soleil
dès le lever et des températures on ne peut plus clémentes. Nous ne bougeons
pas et profitons de l’environnement. C’est un endroit typique et charmant à la
fois avec beaucoup de passage d’ânes
Dimanche 5 février
Cette nuit nous avons
couché à côté de la superbe maison du gouverneur de Sidi Ifni dont les travaux
se terminent. Nous avons profité du gardien, qui nous a offert le thé à la
menthe, mais aussi des aboiements du chien qui gardait l’intérieur, ce sont les
aléas du camping cariste Nous retournons
au souk qui est encore plus important aujourd’hui, c’est plus par curiosité que
par besoin.
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même des poules vivantes |
Pour midi nous quittons
cette belle ville qui a des accents espagnols car elle a été enclave espagnole
jusqu’en 1969, c’est dire si elle garde de bons restes surtout des très jolis
bâtiments et de très belles places. Nous nous arrêtons au bord de mer à
proximité de pêcheurs, malheureusement la mer est trop forte depuis un mois et
il y a très peu de poissons.
Nous continuons ensuite
sur une route toute neuve qui nous mène vers de tous petits villages bien
isolés. Nous nous arrêtons pour coucher dans une ferme où il y a 3ans Jeannette
et Yves avait couché car ils avaient pris en stop le fils. Là nous avons droit
au thé avec galette de pain, miel, huile d’olive et d’argane (accroupis autour
d’une table très basse) .
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séance traditionnelle |
Lundi 6 février
Nous quittons ces gens
vraiment très accueillants et remontons sur le nord en longeant l’Océan. Nous
nous arrêtons dans plusieurs petits villages qui se ressembles et plus
particulièrement à Mirleft, c’est assez important et cela nous permet de
prendre une pause dans un café et d’avoir un peu de wifi. Pour la nuit nous
nous arrêtons à Sidi Bou Ifedail petit port inactif pour le moment du fait de
la mer où nous avons déjà couché.
qui vont travailler, principalement pour
transporter l’herbe que les femmes ramassent ça et là (c’est leur travail).
L’après midi nous
partons dans le djebel le long de la mer qui offre un beau point de vue sur
cette houle mais parait-il que c’est la saison. On se croit complètement seuls
dans cette immensité quand apparaît un Berbère sorti d’on ne sait où qui vient à
nous et nous propose de visiter ses lopins de terres ou de cailloux (difficile
de faire la différence) et nous offre le thé à la menthe, puis des courgettes
et des oignons de sa production. C’est cela l’accueil ici.
Mercredi 8 février
Ce matin un peu de
nuages mais bien vite dissipés avec la montée du soleil. Pas d’activité prévue
à part quelques discussions avec d’autres campings caristes. Nous allons
chercher le pain dans une épicerie bien représentative des petits villages. Ce
pain vaut bien le nôtre en qualité et encore plus en prix.
Nouvel incursion cet
après midi dans le Maroc profond. Nous longeons la mer côté sud qui nous fait
découvrir de superbes vues. C’est un endroit réputé pour ses moules
malheureusement elles sont inaccessibles du fait de la grosse houle, parait-il
que c’est la saison de grosse mer, même les petits bateaux sont cloués au port.
Mais les gros peuvent sortir et nous permettent de manger du poisson. Nous
avons encore eu droit à une invitation pour le thé à la menthe que nous avons
poliment refusé vu l’état de la vaisselle et la qualité de l’eau. Méfiance,
méfiance….sinon….
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l'épicerie |