Jeudi 16 mars
Nous quittons cette
jolie petite ville qu’est Ouazzane après y avoir passé hier une bonne partie de
l’après midi dans son quartier ancien. La route que nous reprenons est en bon
état et petit à petit l’environnement change. Nous entrons vraiment dans le Rif
et c’est un autre Maroc que nous découvrons. C’est très vert, il doit pleuvoir
plus souvent et les maisons ne sont plus du tout pareil, elles sont en dur et
couverte par un toit en pente fait de tôles. Les sommets qui nous entourent
culminent jusqu’à plus de 2000m.
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Chafchaouen |
Au détour d’un virage
nous découvrons Chefchaouen magnifique et époustouflant panorama à 180° sur
cette ville adossée à la montagne dont la plupart des maisons et immeubles sont
peints en bleu ou en blanc. Par contre pour y circuler c’est autre chose les rues
y sont peu larges et les pentes abruptes et pour tout arranger c’est jour de
marché, et il a lieu à même la rue, c’est du sport. Nous finissons par trouver
notre endroit pour la nuit au lieu dit le piton, c’est pour tout dire mais nous
avons une belle vue sur la ville.
Vendredi 17 mars
Aujourd’hui visite de
la ville c’est facile soit on descend soit on monte. Pour arriver dans les rues
de la médina il y a un escalier qui est assez dur car aucune marche n’est de la
même hauteur et pour couronner le tout nous traversons un cimetière qui a l’air
d’être abandonné, mais non ils n’ont pas la même culture que nous concernant les
sépultures.
La vieille ville est un
enchevêtrement de petites rues, de passages, où sont installés les éternels
vendeurs. Tout est peint en bleu ce qui donne un rendu exceptionnel. La ville
et la région ayant longtemps été sous profectorat espagnol elle ressemble
beaucoup aux cités andalouses.
Aujourd’hui nous allons
au restaurant savourer notre dernier couscous marocain, eh oui tout a une fin.
Ensuite nous allons jusqu’à une source et une cascade autre curiosité d’ici.
Puis je retourne chez le coiffeur (25 dhr soit 2,5€, record battu) avec
toujours la même qualité de service. Puis nous rentrons au bercail.
Samedi 18 mars
Nous reprenons la
direction du nord et parcourons des paysages qui ne ressemblent plus au Maroc
que nous connaissions jusqu’à présent. On se croirait plutôt dans les Alpes.
Les femmes n’ont plus ce voile qui leur cache la moitié du visage, elles portent
un chapeau pointu avec des pompons sur le pourtour et on un tissu rayé rouge et blanc comme jupe.
Malheureusement c’est
aussi le lieu de production de cannabis (premier producteur mondial), on aperçoit depuis la route ces carrés de culture vert clair. Les vendeurs se
tiennent normalement au bord de cette dernière, il faut se méfier, nous n’en avons pas vu un
seul, c’était leur jour de repos…., pour ceux qui m’avaient passé commande je
suis désolé vous devrez trouver ailleurs.
Nous comptions nous
arrêter à Tétouan mais devant l’immensité de la ville et la densité de la
circulation nous y avons renoncé. Apparemment il n’y rien qui sorte de
l’ordinaire et en plus elle est surnommée la ville des voleurs alors…..
Nous allons retrouver la Méditerranée à Martil
à quelques tours de roues de là au nous nous posons sur un parking en bordure
de mer. Le temps n’est pas très agréable, très brumeux du fait des entrées
maritimes.
Dimanche 19 mars
La brume est partie et
le soleil est le bienvenu et chaud. Nous restons sur place l’endroit est idéal.
Ce matin promenade au bord de mer sur ces superbes avenues plantées de palmiers.
A midi nous nous offrons une grosse assiette de poissons frits et toutes ses
sauces, il faut que nous liquidions nos dhiram car nous allons en garder qu’un
peu l’exportation étant interdite.
L’après midi c’est une
grande bouffée d’air marin pour la digestion