30 novembre
Nous
sommes arrivés à l’extrême Est du Maroc, nous tournons la boussole et mettons l’aiguille
plein sud. Nous parcourons les gorges du Zegzel, magnifique encaissement de l’oued
qui a creusé son passage dans un site très arboré mais oh combien sauvage. Dans
ces gorges se trouve la grotte du chameau, au vu de la montagne, qui paraît-il
fait penser à un chameau (ici plutôt un dromadaire et il faut avoir de l’imagination).

Le chameau
![]() |
| et sa grotte |
Toujours dans ces gorges se situe la grotte des pigeons qui héberge un très
grand nombre de ces volatiles, nous n’y avons pas accès car c’est un site
archéologique où il y a des fouilles pour connaître son origine. Pour la nuit
nous arrêtons à Tafoltat, un charmant petit village, sur un parking au-dessus
de la gendarmerie.
c'est des glands, ils les mangent......
Le
lendemain nous empruntons une route qui va nous faire traverser le plateau du
Rekam, immense étendue désertique où les routes sont récentes donc rectilignes.
Il n’y a que très rares bouquets d’herbes mais cela n’empêche pas les dromadaires
d’y vivre. Pour la nuit nous arrêtons à Debdou, où après leur accord nous
couchons sur le parking de la gendarmerie, cela devient une habitude.on a.jpg)
on a volé le sphinz
Continuant
sur ce fameux plateau où il n’y a rien de spécial à voir sauf qu’il nous fallu
prendre une petite route de 24 kms, une voie et demi mais sans trop de
circulation qui nous amène à Marihija dans un magnifique camping entouré d’oliviers,
c’est le moment de la récolte, ils sont couverts de fruits. Cet établissement
faisant hôtel restaurant nous y dégustons notre premier tajine.
des copains de route
Une
dernière étape de ce plateau du Rekam parcourue et nous nous arrêtons à Midelt
sur un simple parking à côté d’une station-service.
le Ziz
Samedi arrive et nous gagnons la grande ville d’Er rachidia pour le week end. Ce dernier parcours a été le plus beau car nous avons traversé les gorges du Ziz, les habitants s’appellent les zizis (eh oui j’ai vu cela dans le guide) c’est un magnifique parcours. Nous nous sommes arrêtés à une source chaude dans un village qui sent fortement le soufre mais qui sert de baignoire aux habitants. Il y a un gardien car qui fait respecter que les hommes ne se baignent pas en même temps que les femmes, à notre arrivée les femmes partaient, nous croyions que c’était nous qui les faisions fuir mais non leur temps était terminé et sitôt les hommes sont arrivés et hop à l’eau.

Bjr
RépondreSupprimerProfitez en bien
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